Disparition de John Berthe à Théoule-sur-mer
Disparition de John Berthe à Théoule-sur-mer
John Berthe.
Le 3 novembre 1982, John Berthe, 13 ans, disparaît en plein après-midi à Théoule-sur-mer. Les gendarmes prennent tout de suite cette disparition au sérieux. Les témoignages recueillis indiquent que John voulait se rendre à la plage de Mandelieu avec son vélo pour acheter des frites.
Enlèvement
Le 24 novembre 1982, une information judiciaire pour enlèvement d’enfant est ouverte. "Je savais que c’était grave, car je connais bien mon fils, c’était un enfant bien dans sa peau, tout allait bien."
Témoignage
Un témoignage vient brouiller les pistes deux jours plus tard. Stephen, 15 ans, explique avoir tracté John avec sa moto le jour de sa disparition.
Adolescent
L’adolescent a perdu du vue le disparu après quelques virages, mais il certifie qu’il n’a pas eu d’accident. "C’est une route extrêmement fréquentée par les automobilistes, donc il y a très peu de chances qu’il n’y est aucun témoin."
Enquêteurs
Les enquêteurs entendent d’autres jeunes qui connaissent bien Stephen. Ce dernier a la réputation d’être un vantard et un menteur. Réinterrogé, Stephen reconnaît avoir menti : "J'ai fait de fausses déclarations avec le seul but de me mettre en valeur auprès de mes camarades et de la police" dit-il.
Éducateur
Un autre témoignage est pris au sérieux deux ans plus tard. Un éducateur de rue confirme avoir reconnu John Berthe proche de l’Opéra de Paris. Un lieu qui, à l’époque, est connu de la prostitution masculine. Une piste qui ne donnera finalement rien.
Piste
Au fils des années, la PJ va suivre la piste d'une dizaine de pédophiles qui auraient pu s'en prendre à John Berthe. Les enquêteurs désespèrent de voir se fermer, une à une, les portes des investigations. La justice décide de délivrer un non-lieu le 2 juin 1986.
Déborah Chaude
La famille de John Berthe, et en premier lieu sa mère Déborah, espèrent toujours qu'une information, un détail, un témoignage pourront relancer une enquête non aboutie à ce jour. "On a un enfant quelque part, quelqu’un sait quelque chose, mais nous non", conclut Déborah Chaude.
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