Affaire Stéphanie Fauviaux

 

Affaire Stéphanie Fauviaux

2000002982373Lylian Legrand a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre en 1995 à Lille de Stéphanie fauviaux.

Le 24 mai 1995, le corps de Stéphanie Fauviaux, 18 ans, est retrouvé dans la baignoire de l'appartement qu'elle partage avec une amie ; l'enquête va durer 17 ans, 17 années d'impasses avant de découvrir un coupable à priori insoupçonnable.

Étudiante 

Stéphanie Fauviaux cette étudiante sans histoire de 18 ans, originaire de la région de Saint-Omer, et venue suivre ses études à Lille. Son corps a été retrouvé dans sa baignoire le 24 mai 1995. Mais son crime demeure inexpliqué pendant des années, sans qu’aucune piste sérieuse ne remonte.

Enquête

Après 17 ans d'enquête et grâce aux progrès de la science, l'ADN de Lylian Legrand avait été identifié sur le peignoir. Aux enquêteurs, abandonnant son alibi de départ, il avoue alors une relation sexuelle ce matin-là, expliquant que Stéphanie Fauviaux était morte en tombant.

Version

Dans une autre version, il confirme la relation sexuelle, mais assure qu'elle était en vie quand il avait quitté l'appartement.

Luc Frémiot

Selon Luc Frémiot, la version est simple : cette affaire « est une tentative de viol qui s'est soldée par un meurtre parce qu'on ne voulait pas que Stéphanie Fauviaux parle ».

Affaire

« Qu'est-ce qu'on a dans cette affaire ? Des aveux rétractés, des ADN sur un peignoir, stop et fin, on a fait le tour du dossier », estime l'avocat de la défense, démontant chacune de ces preuves.

Aveux

Hormis les aveux devant les enquêteurs et les traces d'ADN retrouvés sur le peignoir de la victime, un autre élément pèse sur l'accusé : une lettre écrite à sa femme lors de sa garde à vue où il dit ses « regrets ».

Drame

Âgé de 23 ans au moment du drame, Lylian Legrand, Nordiste d'origine, appartenait à l'entourage de Stéphanie Fauviaux chez qui il se rendait régulièrement pour voir sa colocataire, sœur de sa future épouse. « Pour condamner un homme, il faut des preuves absolues.

Dupond-Moretti

Ce n'est pas au nom de son chagrin que l'on condamne, condamner un homme au bénéfice du doute parce que les parents cherchent justice est une hérésie », avait affirmé Me Dupond-Moretti, réclamant implicitement l'acquittement de son client.

Adjudant

L'homme de 45 ans, père de deux enfants et adjudant à la gendarmerie de Nice, a été reconnu coupable du meurtre de cette étudiante de 18 ans. La cour a suivi les réquisitions de l'avocat général, Luc Frémiot.

Lylian Legrand

Vingt et un ans après les faits le gendarme Lylian Legrand a été condamné Vendredi 14 octobre 2016, à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Nord pour le meurtre de l'étudiante Stéphanie Fauviaux en 1995 à Lille.

Condamné

Il a également été condamné à verser 30 000 euros à chacun des parents de la victime et 15 000 euros à son frère et à sa sœur.

Applaudissements

Des applaudissements ont éclaté dans la salle au moment du verdict. « La satisfaction de mes clients, c'est que leur conviction, qui est que Lylian Legrand est coupable du meurtre de leur fille, a emporté celle de la cour d'assises », a réagi l'avocat de la famille de Stéphanie Fauviaux, Me Gildas Brochen, à l'issue du procès.

Questions

Mais « les nombreuses questions qu'ils se posent restent sans réponse », a-t-il regretté. Lylian Legrand, grand homme dégarni, vêtu d'un costume, a accueilli le verdict tête baissée, le visage entre les mains. « Je n'ai pas tué Stéphanie, je suis innocent », avait-il déclaré avant que la cour ne se retire pour décider de son sort.

Procès

Mais, pour l'avocat général, dans ce procès, il n'y avait « pas beaucoup de place pour le doute ». « Le seul doute que j'ai, c'est de savoir, monsieur, si vous appartenez encore à la communauté des hommes », avait-il lancé à ce militaire de Nice, lors de son réquisitoire décrivant « un homme froid qui nous toise depuis le début de l'audience ».

Empathie

« Il s'exprime mal, il n'exprime aucune empathie, c'est vrai », avait concédé son avocat Me Éric Dupond-Moretti. Mais « c'est effrayant de se faire reprocher des choses que l'on n'a pas commises ».

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