Disparition et meurtre de Sihem 18 ans dans le Gard
Disparition et meurtre de Sihem 18 ans dans le Gard
Sihem18 ans.
La jeune femme avait disparu durant la nuit du mercredi à jeudi en janvier 2023, à la Grand-Combe, dans le Gard. La piste d’un enlèvement avec séquestration avait été privilégiée.
Maison
Sihem, 18 ans, avaint quitté la maison de sa grand-mère dans la nuit du mercredi 25 à jeudi 26 janvier 2023 à la Grand-Combe, une commune située dans le Gard, et n’avait depuis plus donné signe de vie.
Appel
La jeune femme avait fait l’objet d’un appel à témoins diffusé par la gendarmerie. Selon le procureur de la République d’Alès, François Schneider, de nouveaux éléments avaient indiqués qu’il pourrait s’agir « d’un enlèvement avec séquestration plutôt que d’une disparition inquiétante ».
Suspect
Le principal suspect était un homme de l’entourage de la victime. Celui-ci avait déjà été entendu par les enquêteurs. Et avait été interpellée, en compagnie de son ex-compagne.
Personnes
Ces deux personnes avaient été placées en garde à vue. D’importants moyens de recherche avaient été déployés à la Grand-Combe. et l’enquête confiée à la Section de recherche de Nîmes.
Vivante
"Que ma fille rentre à la maison vivante, c'est tout. Et je pardonne tout, je suis prête à pardonner", assurait sa mère, en pleurs. Les gendarmes du Gard avaient diffusé un avis de recherche. Au moment de sa disparition, Sihem portait un pull marron en laine, un pantalon noir et des baskets claires.
Inquiétudes
Les inquiétudes de la justice se penchaient sur les fréquentations de la jeune fille. Suite à la requalification pour tentative d'enlèvement, des moyens supplémentaires avaient été déployés.
Informations
Mardi 31 janvier 2023 dans l'après-midi, un suspect d'une quarantaine d'années avait été interpellé. Une perquisition avait eu lieu à son domicile.
Condamné
Mahfoud H. avait été condamné à une peine de prison pour une série de vols en bande organisée et de braquages à main armée dans la région d’Alès en 2012.
Comparaître
Il devait comparaître mercredi 1er février 2023 devant la cour d’assises du Gard pour une affaire de séquestration à domicile remontant à 2011. Il aurait été la dernière personne à avoir vu Sihem.
Interpellation
Après cette interpellation, des perquisitions d'ampleur étaient menées le mardi 31 janvier 2023 entre 14 heures et 16 h 30 à Cendras, un village au nord d'Alès et au sud des communes de La Grand-Combe, où Sihem avait été vue pour la dernière fois, et Salles-du-Gardon, où elle vivait.
Maisons
C'était plusieurs maisons de l'artère principale de Cendras, l'avenue Arthur-Vigne, qui avaient été inspectées par les enquêteurs.
Mahfoud H.
Aveux
Le mercredi 1 février 2023, en fin de journée, l’homme était, passé aux aveux devant les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes.
Tué
Le principal suspect, âgé de 39 ans, avait déclaré avoir tué la lycéenne « dans le cadre d'une dispute liée à leur relation amoureuse, alors même qu'ils s'étaient retrouvés la nuit des faits en toute intimité ».
Relation
« Cette relation amoureuse, personne n'en avait connaissance », la version donnée par le suspect « n'était corroborée par personne » .
Relation
« Il est probable que cette relation n'avait jamais existé », avait précisé Me Mourad Battik, comparant plutôt celle-ci à une relation d'ordre familial ou fraternel, « comme une nièce voit un oncle », « une petite sœur voit un grand frère ».
Connaissance
Sihem et Mahfoud H. se connaissaient, car la jeune femme gardait occasionnellement les enfants de sa cousine, ex-compagne de celui-ci.
Indications
Dans la nuit du mercredi 1 février au jeudi 2, février 2023 l'intéressé avaitt livré des indications sur le lieu où se trouvait le corps.
Magistrat
Le magistrat instructeur s'était déplacé sur la zone indiquée et avait fait la découverte d'un corps d'une jeune femme correspondant au signalement de Sihem. Le suspect avait ensuite été mis en examen notamment pour « enlèvement, détention arbitraire ».
Autopsié
Le médecin légiste avait autopsié le corps pour « éclairer les circonstances de son décès ».
Requalification
« Une requalification était possiblement envisagée de chef de meurtre ».
Avocat
Plutôt qu' « un geste d'étranglement », l'avocat du suspect, Maitre Jean-Marc Darrigade, avait de son côté évoqué, « un geste qui consisterait à la faire taire », plus proche, avait-t-il précisé, « d'un geste d'étouffement » qui aurait entraîné la mort de la jeune femme.
Connu
Déjà très défavorablement connu des autorités judiciaires. Son casier judiciaire comportait cinq condamnations pour des faits d'atteinte aux biens, huit condamnations en lien avec la conduite d'un véhicule, ainsi qu'une condamnation pour vol avec arme.
Condamné
Condamné en 2015 par la cour d'assises du Gard, il avait exécuté l'intégralité de sa peine. Il devait par ailleurs de nouveau comparaître aux assises pour vol avec arme le mercredi 1 février 2023 mais son procès avait été reporté à la suite de son placement en garde à vue.
Enquêteurs
Les enquêteurs avaient retrouvé dans l'ordinateur de la victime des traces d'un projet d'escroquerie contre des trafiquants de drogue. Le meurtrier présumé, qui avait reconnu les faits, évoquait quant à lui un "crime passionnel".
Piste
Les enquêteurs avaient étudié une autre piste pour expliquer son passage à l'acte. un projet d'arnaque, un jeu très dangereux.
Mahfoud Hansali
Le meurtrier présumé, Mahfoud Hansali, projetait en effet d'arnaquer des trafiquants de drogue, pour cela, il voulait simuler la séquestration d'une mule, une personne complice qui transporte la drogue.
Disparu
L'une d'elles, qui ressemblait à Sihem, avait disparu récemment avec son précieux chargement. Mahfoud Hansali espérait donc obtenir une rançon des trafiquants. Des amis de Sihem avaient évoqué ce scénario grotesque devant les autorités, dès le début de l'enquête.
Projet
Les enquêteurs découvraient ensuite des traces de ce projet d'escroquerie dans l'ordinateur de la victime. En garde à vue, le suspect niait fermement avant d'avouer ce qu'il qualifia de "crime passionnel".
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