Affaire : la Tuerie de Chevaline
Affaire : la Tuerie de Chevaline
Photo du lieu du drame sur un parking au bout d'une petite route forestière en Haute-Savoie.
Le 5 septembre 2012, un ou plusieurs auteurs tuaient au moyen d'une arme de poing quatre personnes, le long d'une petite route de la Combe d'Iré sur la commune de Chevaline Saad al-Hilli, 50 ans, père de famille britannique d'origine irakienne, sa femme, Iqbal, 47 ans, sa belle-mère, Suhaila al-Allaf. Seules deux petites filles de 4 ans et 7 ans ont survécu.
Morts
Les Al-Hilli sont retrouvé morts criblés de balles sur un parking au bout d'une petite route forestière en Haute-Savoie, à côté du village de Chevaline.
Cycliste
Un cycliste gît aussi dans son sang, abattu par le ou les tueurs. Seules deux petites filles de 4 ans et 7 ans ont survécu, la plus grande a été violemment frappée avec la crosse de l’arme.
Enquête
Presque dix ans plus tard, l'enquête est au point mort. Pas d'auteur et surtout pas de mobile. En février dernier, la nouvelle procureure d’Annecy Line Bonnet a dit avoir "bon espoir" que le mystère soit, un jour, résolu, même si aucun nouvel élément n’a permis d’avancer.
Enquêteurs
Trois enquêteurs de la section de recherches de Chambéry travaillent sur le dossier, ils ont une nouvelle fois repris les scellés un à un pour tenter de trouver un fil à tirer.
Énigme
Première énigme de cette affaire, mère de toutes les autres, l’introuvable mobile. Trois pistes principales sont apparues dès les premières heures de l’enquête, mais elles n’ont été ni confirmées ni démenties.
Vengeance
Vengeance contrat ou un crime d'opportunité ? D'abord, la vengeance familiale sur fond d’héritage contesté au sein de la famille Al-Hilli. Saad Al-Hilli, abattu aux côtés de son épouse et de sa belle-mère, était en conflit avec son frère Zaid pour l’héritage de leur père.
Testament
Ce dernier aurait tenté de modifier le testament à son profit et de retirer des fonds en Suisse. Il a été entendu en 2014, mais sans suite. Le père avait aussi des propriétés en Irak. Mais malgré des perquisitions chez le frère et la traduction de documents venus d’Irak, les investigations n’ont pu impliquer Zaid davantage.
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