Disparition de Pascale Biegun à Pissos
Disparition de Pascale Biegun à Pissos
Le château de Pissos où Pascale Biegun vivait avec son compagnon.
Le soir du 3 novembre 1999, Pascale Biegun quitte son travail du Centre d'Aide par le Travail de Moustey. C'est la dernière fois qu'un témoin rapporte l'avoir vue. Mais on sait qu'elle est repassée chez elle, au château de Pissos, qu'elle louait avec son compagnon.
Enquêteurs
Les enquêteurs ont retrouvé son sac à main et les vêtements qu'elle avait portés dans la journée au CAT. Un autre témoin indique avoir vu sa voiture, une R 25 grise, le même soir aux alentours de 19 h 50, sur une route voisine, en direction du village de Sore.
Compagnon
C'est son compagnon, alors en déplacement professionnel en Corrèze, qui donne l'alerte à son retour. Concernant la disparition d'une personne majeure et sans enfants, l'enquête de gendarmerie ne démarre pas immédiatement.
Moyens
Mais les moyens mobilisés sont ensuite à la mesure de l'inquiétude des proches de la jeune femme, ancienne militaire, sportive, et apparemment très équilibrée.
Départementale
Le 4 novembre 1999, sur la départementale 43 en plein cœur du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, un chasseur signale la présence d'une Renault 25 inoccupée, garée sur le bas-côté. Elle appartient à Pascale Biegun
Trace
Aucune trace n'est retrouvée à proximité de la voiture, malgré les battues organisées avec des équipes cynophiles. La rivière voisine, la Leyre, est passée au peigne fin.
Moyens
Des moyens aériens sont utilisés. Les enquêteurs s'intéressent au milieu des motards landais que fréquentait le couple. Ils examinent les pistes de Patrice Allègre et plus récemment celles de Wolker Eckert ou de Michel Fourniret.
Des battues ont été organisées dès les premiers jours dans la forêt, non loin de l'endroit où la Renault 25 de la jeune femme a été retrouvée sur la route départementale 43.
Disparition
Ils tentent d'établir, en vain, un lien avec la troublante disparition deux jours auparavant d'une autre jeune femme blonde d'une trentaine d'années à Pessac, en Gironde. Mais la première décennie d'enquête se conclut l'an dernier par un classement du dossier.
Dossier
« Je suis heureuse qu'on rouvre le dossier, parce que ce n'est pas normal que l'enquête n'ait pas abouti. J'espère que cette fois-ci, on arrivera enfin à savoir ce qui s'est passé » confie Esther Biegun, la maman de Pascale.
Sylvie Debrieu
Deux jours avant la disparition de Pascale Biegun, le 1er novembre 1999, une autre jolie jeune femme blonde, âgée d'une quarantaine d'années, Sylvie Debrieu, avait disparu à moins de 100 kilomètres de Pissos, à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux.
Cimetière
Après le déjeuner avec son mari, elle devait se rendre à un cimetière de l'autre côté de la ville, où personne ne l'a vue. Sa voiture a été retrouvée dans une rue près de la gare Saint-Jean, avec son sac à main, ses papiers et moyens de paiement.
Enquête
L'enquête n'a pas connu jusqu'à présent davantage de succès que celle sur Pascale Biegun. Les enquêteurs de la PJ et de la gendarmerie qui étaient chargés des deux affaires ont pourtant travaillé main dans la main, mais sans réussir à établir de réels liens entre les deux disparitions, malgré la troublante coïncidence et le profil proche des deux disparues.
Commentaires
Enregistrer un commentaire